Il n’est plus à démontrer que l’utilisation des matières premières fossiles telles que le pétrole arrive à péremption. Ces ressources sont limitées et leur utilisation entraîne des effets néfastes sur l’environnement et sur la santé. « Noir c’et noir… » n’est pas le genre de la maison ! Ce qui est moins connu du grand public, c’est que des sociétés innovantes ont pris le problème à bras le corps afin de proposer des solutions, des alternatives. C’est sur ce point positif que nous souhaitons mettre la lumière.
CIMV (Compagnie Industrielle de la Matière Végétale) fait partie des ces Cleantechs qui développent une technologie efficace pour faire le poids face au « tout fossile ». La technologie CIMV repose sur le raffinage non polluant de nombreuses matières végétales non alimentaires, pour en extraire divers composés d’intérêt industriel, sans pertes intermédiaires. Résumons les points forts de cette technologie :
- Les matières premières végétales utilisées par CIMV sont des coproduits agricoles (déchets) et pas des produits destinés à la consommation alimentaire, préservant ainsi la vocation alimentaire des surfaces cultivables. Ces matières végétales sont abondantes et diversifiées (pailles diverses, canne à sucre, résidus forestiers …) affranchissant CIMV de la saisonnalité et de la dépendance aux matières premières.
- 100% des composés constituant les matières premières végétales, sont extraits et montrent un grand degrés de pureté (non dégradés par le processus).Pour résumer tout ce qui entre est transformé en quelque chose d’utilisable.
- Les produits extraits (cellulose, petits sucres, lignine et silice) peuvent, par la suite, être utilisés dans de nombreux domaines industriels; de la pâte à papier, au bioéthanol (biocarburant) en passant par les adhésifs et le caoutchouc.
- Nous avons bien sure gardé le meilleur pour la fin. Le poste le plus coûteux en « production » est généralement l’énergie, or cette technologie valorise la totalité de la matière végétale traitée en consommant un minimum d’énergie. Ainsi les prix des produits extraits ne seront pas plus élevés que ceux appliqués dans l’industrie.
Si aujourd’hui CIMV en est à l’étape du démonstrateur (et ce pour les trois prochaines années), nous pouvons parier sur un développement menant à la création prochaine d’usines. Souhaitons leur une levée de fond simple et rapide car si ce projet fait l’objet d’une ouverture au financement participatif (crowdfunding), qui ne serait pas prêt à investir ?!